20 vins à moins de 20 $ pour août 2017
Les choix de notre équipe du Québec
C’est déjà la rentrée pour nombre d’entre nous. Voici donc, comme d’ailleurs à chaque fin de mois, les suggestions de nos chroniqueurs et tout plein de bons vins pas trop chers. Histoire d’être raccord… et de vous aider à rentrer dans votre argent, comme on dit. Bonnes dégustations !
Les choix de Nadia
Depuis maintenant huit ans, Lou Maset 2015, le « petit vin » de Sylvain Fadat (Domaine d’Aupilhac) ne cesse de m’épater. Le 2015 est un peu timide à l’ouverture, mais après quelques minutes dans le verre, on y trouve le même caractère volubile et guilleret qui fait tout son charme. Si bon qu’on en achèterait à la caisse. Produit plus au sud, dans le Roussillon, le Marie-Gabrielle 2016 (18,50 $) du Domaine Cazes est plus plein et généreux, sans portant être plus chaud. Au contraire, ce vin issu de la biodynamie regorge de fraîcheur et de vitalité en 2016. Un excellent achat.
Parlant de fraîcheur… le Sélection rouge 2016 du Domaine St-Jacques n’en manque jamais. Franchement très bon – comme toujours depuis sa mise en marché il y a un peu plus de cinq ans – le 2016 déploie des saveurs compactes de fruits noirs, d’épices douces et notes de fleurs séchées, portées par un grain tannique velouté et plutôt dense. Excellent rouge québécois!
En blanc, le Chenin blanc 2016, Old Vine Reserve de Ken Forrester offre une excellente tenue et une structure quasi tannique. L’âge des vignes (37 ans) de chenin y est sans doute pour quelque chose… Très sec, encore jeune, nerveux et élaboré avec sérieux, il pourra se bonifier encore d’ici 2021.
Enfin, pour accompagner l’un des apéros de ce long week-end, vous voudrez mettre la main sur le Calcari 2016 de la maison catalane Parés Baltà. Un vin blanc biologique composé à 100 % de xarel-lo, un cépage utilisé notamment pour la production de cava. Difficile de résister à la sensation minérale qu’il laisse en bouche. À moins de 20 $, c’est une aubaine!
Les choix de Rémy
Au cours du dernier mois, j’ai souvent eu des envies de bulles. Je ne sais pas si c’était la bonne humeur, une envie de se sentir en vacances, ou tout simplement le goût de boire du frais, mais la bulle a souvent été au rendez-vous. Hors du champ de cette chronique (puisqu’au-dessus de 20$), je vous recommanderais chaleureusement le Crémant de Bourgogne Blanc de Blanc de Vitteaut-Alberti, mais pour moins de 15$, vous aurez beaucoup de plaisir avec le Cava Brut Seleccion Villa Conchi, énergique et délicieux à souhait.
En blanc, j’ai vraiment bien aimé le Coteaux Bourguignons 2013 de Georges Duboeuf, un chardonnay auquel un peu de temps a donné du coffre : un genre de mini chablis, à prix doux. De son côté, la cuvée Black Tie 2016 de la maison Pfaffenheim montre un bel équilibre entre l’acidité fringante du riesling et le fruité du pinot gris, pour un bon vin à savourer à table avec un rôti de porc ou un poulet rôti.
En rouge, l’Espagne m’a fait de beaux appels du pied tout le mois. J’ai trouvé le tempranillo Romanico 2014, de Dominio de Eguren, particulièrement énergique et fringant – voire même complexe, ce qui est appréciable, dans cette catégorie de prix. Et pour le côté beau, bon, pas cher, le Pasico 2015, mélange de monastrell (mourvèdre) et de shiraz (syrah), donne un vin fruité et généreux. À moins de 12$, il faudrait être pas mal grognon pour trouver moyen de s’en plaindre.
Les choix de Marc
Domaine La Madura Classic 2014 – Excellent rouge du Languedoc, savoureux et tendu, bourré de fraîcheur et pas du tout dénué d’élégance. Il y a sûrement du vieux carignan là-dedans… Très bon rapport qualité-prix.
Scia Puglia 2015 – À petit prix, un rouge italien plus qu’honnête, même très bon : notes d’encre évoquant la syrah au premier nez (bien que le vin soit à 100 pour cent à base de sangiovese), des saveurs fruitées et moyennement corsées, acidulées également, sans boisé apparent. Finale poivrée.
Hermanos Lurton Rueda Verdejo 2016 – Léger reste de gaz carbonique dans ce blanc espagnol par ailleurs fruité et vif, avec seulement 3,3 g de sucre résiduel, si bien qu’il est pratiquement sec. Quelques nuances de fruit tropical en finale, une finale aux accents fumés. Très ok !
Domaine du Tariquet Côté 2016 – Un très bon blanc du sud-ouest de la France, de Gascogne plus précisément, nerveux et fruité, marqué par une odeur de pamplemousse. Du sucre résiduel (7 g), mais l’acidité nécessaire pour que la fraîcheur soit préservée. Reste de gaz carbonique qui avive le tout. À noter, le taux d’alcool, à seulement 11,5 %.
Les choix de Bill
Rien de tel qu’un bon rosé pour se désaltérer. Or avec l’été qui s’étiole et le choix à la SAQ qui diminue aussi, il est plus que jamais important de choisir la bonne bouteille. Parmi les derniers arrivages, le 7e Ciel 2015 Côtes d’Auvergne montre bien que non seulement le gamay donne d’excellents rouges de soif, il peut aussi être à son mieux en rosé.
Septembre marque le début de la saison des huîtres. Du blanc avec ça ? Pourquoi pas des bulles ! J’ai bu quantité de Parés Balta Cava cet été, et ses saveurs à la fois croquantes et minérales conviendront parfaitement aux huîtres nature et salées. Si vous préférez un vin tranquille, alors le Bichot Bourgogne aligoté 2015, avec ses notes citronnées, fera très bien l’affaire.
En matière de rouge, je me tourne vers le Chili ce mois-ci. Et vers le même cépage : carmenère. Si, naguère encore, les producteurs avaient tendance à laisser celui-ci surmûrir et donner des rouges trop puissants, l’heure est aujourd’hui à la maturité optimale. Dans sa version plus légère, essayez le Araucano Reserva 2015 : moins de chêne, plus de fruit, des airs de merlot. Plus classique, plus boisé, le Casa Silva Reserva 2015 est aussi plus costaud : parfait pour accompagner la viande grillée sur le barbecue. Ces deux vins chiliens se vendent autour de 15 $ chacun.
Santé !
La liste complète : 20 bons vins à moins de 20$
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